Once upon a time [s01e06]

The Shepherd

Pour ce sixième épisode, c’est le prince charmant qui est à l’honneur, et par la même occasion, Blanche neige. En grand fan de Ginnifer Goodwin, sa prestation m’a rendu nostalgique de Big love, mais restons concentrés sur Once upon a time, qui malgré une petite baisse d’audience, nous offre un bon épisode, et on commence à en avoir l’habitude.

Petite lueur d’espoir pour le petit Henri. Le coma du prince charmant l’a protégé de la malédiction, il faut donc tout mettre en œuvre pour que James se souvienne du monde féérique en premier, et entre Katherine et Regina, ce n’est pas gagné. On essaye donc de rapprocher Mary Margaret de David, mais en adulte qui se respecte, c’est mal : David est marié à Katherine. Même si la décision l’attriste, Blanche neige refuse de devenir la maitresse de David. En même temps, Blanche neige en voleuse de mari, ca ne l’aurait pas trop fait. Et Le prince charmant aurait presque pu se souvenir, si Regina n’était pas intervenue et l’aurait envoyé chez M. God. Intentionnellement ou non, c’est lui qui empêche David de se souvenir du monde féérique. On a du mal à comprendre le plan de Rumpelstiltskin, mais c’est clairement lui qui tire les ficelles de la série. Il est là partout, et semble avoir manigancé pas mal de choses. En tout cas, voir Mary Margaret passer du rire aux larmes en si peu de temps, et briser ce petit couple m’a pincé le cœur. Comment ne pas être triste de ce coup du sort et de cette injustice ?! Ginnifer Goodwin était irréprochable, et même Josh Dallas que je n’appréciais pas était bon ! Pendant ce temps, Emma apprend que le chérif couche avec Regina, tandis que Mary Margaret risque de se consoler avec le docteur (dont on ne connait toujours pas le personnage féérique).

Du côté féérique, ma frustration de ne pas connaître l’identité de Katherine dans le compte féérique aura été de courte durée. Non, ce n’est pas Aurore, ni l’une des belles sœurs de Cendrillons, mais Adelaide. Vous ne connaissez pas ? Ca tombe bien, moi non plus. Dans la série, c’est la fille du roi Midas, déjà plus connu pour sa capacité de transformer tout ce qu’il touche en or. Quand ce n’est pas les rapports conflictuels avec la famille, ce sont souvent les problèmes d’argents qui sont le point de départ dans les contes de fées, comme ici. Le coup du jumeau, je ne l’avais pas vu venir. Ca ne m’a pas dérangé en soit, mais était-ce vraiment utile ? A part à combler l’épisode, on peut y voir une façon de se représenter plus facilement dans le personnage, mais ca casse un peu le mythe du prince parfait. Mais à part çà, et malgré des symboliques un peu faciles (le mouton/dragon ; le mariage forcé, et la petite morale de fin), j’ai beaucoup aimé cette histoire. Once upon a time continue de m’émerveiller.

Moins de références aux contes dans cet épisode, mais une histoire plus surprenante et construite. La trame de fond n’avance pas, mais ca ne dérange toujours pas, tout ce que l’on veut, c’est découvrir encore et encore ce riche univers.

Guizmo