Desperate Housewives [s08e05]
The Art of Making Art
Si un vent de nostalgie soufflait en début de saison, le vent a tourné assez rapidement pour nous offrir une tempête d’intrigues plus que moyennes et d’idées assez pauvres. J’étais content de voir que la série remontait la pente au niveau de la qualité (je ne parle pas des audiences), mais je suis retombé bien vite de ma naïveté. Depuis trois épisodes, plus rien n’avance et aucune intrigue ou idée n’est originale. Les cliffhangers s’enchainent en fin d’épisodes mais on n’en parle pas dans l’épisode suivant. En gros, ca ne sert pas à grand-chose, et je reste sceptique quand à la fin de cet épisode bien que j’apprécie, je le reconnais, l’idée (la seule de cet épisode néanmoins).
On retrouve donc dans cet épisode nos quatre héroïnes plus agaçantes que jamais, et j’ai eu l’impression de regarder quatre adolescentes. On commencera donc par Susan qui ne fait rire qu’elle. Je pensais que les cours de peinture avaient été bouclés dans l’épisode précédent, mais non. J’étais donc content de retrouver Miguel Ferrer qui rehausse le niveau de cette intrigue assez pathétique. Oui, Susan se marre comme une adolescente pré-pubère car elle doit dessiner un homme nu. J’aimerais vraiment savoir si quelqu’un a ri durant ses scènes ou alors si c’est moi qui ai un humour particulier. Je vais avouer tout de même avouer que lorsqu’elle se retrouve elle-même nue et quelle se cache avec un tableau, ca m’a fait sourire, mais c’était plus par nostalgie. Souvenez-vous, quand elle s’est retrouvée coincée hors de chez elle et qu’elle se cache derrière un pot de fleur, ca c’était drôle !
Du côté de Gaby, j’ai eut l’impression de retrouver la Gaby d’avant, celle qui était bien et qui me faisait rire. J’étais content… au début, et puis après, j’étais été dépité. C’était trop, trop peu subtiles, trop exagéré et vraiment pas drôle. Il n’y a pas grands choses à retenir de cette histoire. Ha si, il y avait Carlos. Je ne le vois pas passer la saison, je pense qu’il va sortir de la série les pieds en avant. J’ai pensé à l’histoire d’alcoolisme quand Gaby lui propose un verre. Je me suis dis que ce serait mieux que de le voir déprimer (même si ca sentirait le réchauffé), et puis quand j’ai vu que les scénaristes avaient suivit mon idée et que j’ai vu le résultat, j’ai compris que ce n’était pas vraiment mieux. Gaby m’a un peu émue, avouons-le, mais comme Ricardo Chavira est aussi doué pour jouer les mecs bourrée que Eva Longoria pour jouer le drame, l’intrigue risque vite de partir en cacahouète.
En parlant de réchauffé, Lynette agit comme une gosse de 10 ans « tu m’as fait çà, je te fais çà », et se retrouve comme ses amies déjà avant elle, à aller dans un bar pour faire la femme couguar. Tout le monde est passé par là dans la série et ce n’était qu’une énième tentative pour combler un manque d’idées de plus en plus flagrant. Elle ne va même pas au bout de son aventure, autant dire que ca ne sert pas à grand-chose. Elle regrette, Tom passe pour un salop du coup mais à mes yeux, c’est Lynette qui est entrain de devenir très antipathique (et c’est vraiment dommage).
Et pour finir, nous avons Bree. Même Marcia Cross n’est pas convaincue et ca se voit. J’aime bien le prêtre, j’aime bien ses apparitions et j’étais content qu’on retrouve le côté cuisine et religieux perdu de Bree mais en faite, ce n’était pas très inspirée et Bree passe pour une idiote. Ce n’est pas vraiment une bonne chose. La seule chose qui résulte de cette histoire, c’est le rapprochement Ben/Bree. Tiens, Renee et Bree risque de se retrouver en concurrence. Ca aurait presque pu être bien si on n’avait pas eut cette idée il y a même pas 10 épisodes avec Chuck (absent).
Ce n’est plus du réchauffé bien utilisé dans Desperate Housewives mais du recyclé car il y a des (grands) vides à combler. Marc Cherry est partit mais les scénaristes n’avaient en fin de compte pas plus d’idées que lui. Quand le spectateur commence à se dire qu’il peut avoir des meilleures idées que ce qu’on lui offre, c’est grave !
Guizmo