The big C [s02e11,12]

Fight or Flight / The Darkest Day

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Après seulement une saison de 13 épisodes, The big C avait réussit à rentrer dans mon top 10 de mes séries préférées (oui, oui, ca été dur à en choisir 10, mais j’ai réussi ). La saison 1 de the big C est presque parfaite même si il y avait quelque défaut par si par là. Laura Linney tient ici l’un de ses meilleurs rôles et l’un des plus aboutit

Et cette saison 2, sans être aussi excellente que la première n’est pas mauvaise mais alterne les très bons épisodes, et les un peu moins bons : les épisodes 11 et 12 en sont le reflet. L’épisode 11 n’a rien d’exceptionnel, les intrigues secondaires ne sont pas supers, l’humour n’est pas forcément présent et l’émotion non plus. Par contre, l’épisode 12 est l’un des épisodes les mieux de cette saison et niveau émotion, il m’a brisé le cœur.

Parlons des intrigues secondaires qui auraient du être éviter. Paul, pour commencer, se met à la drogue. On pouvait comprendre son envie de gagner plus et de profiter de Myck, mais je n’arrive pas du tout à comprendre son envie de prendre de la cocaïne. Cela complique déjà bien la vie de Cathy qui a d'autres choses bien plus intéressante/compliquer à gérer. On ne comprend pas trop l'idée des scénaristes ici.

Andrea et son petit ami Myck ne sont pas des plus intéressants non plus. Andrea fait plaisir à voir, elle est heureuse, elle irradie de bonheur, mais son histoire est Too much. Lorsque Myck l’a demande en mariage, j’ai été déçu. Lorsqu’elle dit oui, encore plus. S’il y a bien une histoire que je ne supporte pas, c’est les adolescents qui se marient sur un coup de tête. Myck est dans l’extrême, il en fait beaucoup, mais beaucoup trop et ca a du mal à passer. Heureusement que cette histoire trouve une crédibilité dans l’épisode 12 : Myck n’a plus de papiers et veut se marier pour rester aux USA. Ha, j’aime déjà mieux. Andrea, lorsqu’elle l’apprend, est brisée. Même si j’aurais pensé qu’elle n’était pas si naïve, Andrea n’est encore qu’une ado qui rêve d’un compte de fées.

L’intrigue d’Adam me fait ni chaud ni froid, on le préférait en saison 1 quand il était en conflit avec sa mère. Son histoire avec une enfant de 40 ans qui a perdu son père d’un cancer et qui ne sait visiblement pas comment terminer son deuil n’a rien d’éblouissant, et la rencontre avec des SDF lorsqu'il recherche son oncle aurait pu être éviter.

Revenons maintenant à Cathy. Après avoir cherché son frère qui nous revient à la fin de l’épisode 12, après avoir diné chez son oncologue avec une scène très drôle, essayer de raisonner Andrea sur son mariage, Cathy décide de partir en Italie pour Noel, en famille. Entre les préparatifs, les recherches de son frère et une scène vraiment "The big C" devant des étudiants de médecine (équilibre parfait de l’humour et l’émotion), ce sont les scènes avec Lee qui restent cette saison les meilleurs. Lee n’est que le reflet de Cathy. Elle a peur pour lui, car elle redoute qui lui arrive la même chose. Cathy veut continuer de se battre, et pourtant, tout le monde autour d’elle abandonne ou fuit. Sa dispute avec Lee était triste, triste de réalisme. Et la fin de l’épisode m’a vraiment brisé le cœur. Je savais que Lee ne passerait pas la saison, mais je ne m’attendais pas à ce que cette scène soit si dure, aussi bien pour Cathy que pour nous.

 

The big C est une excellente dramédie ! Et même si les personnages secondaires prennent de l’importance, ils volent la vedette à Cathy. C’était bien pensé dans le fond, mais dommage dans la forme. L’épisode 12 m’a rappelé pourquoi j’aimais autant cette série. Plus qu’un épisode à se mettre sous la dent maintenant, avant de devoir patienter encore un an pour 10 épisodes seulement.

Guizmo