Smash [s01e06-07]

Chemistry / The Workshop

Smash va maintenant entamer sa deuxième moitié de saison, et même si les choses avancent tranquillement, je commence à me demander si la saison gagnera sérieusement en intensité ou si elle gardera ce "calme" et cette authenticité qu'il lui va si bien. Ce n'est pas que la série me déplaise, loin de là, mais il manque parfois un peu de piquant, elle n'arrive pas à me faire vibrer comme je le voudrais, et sur la longueur, ca peut devenir problèmatique.

La thématique de ces 2 épisodes, c'est le "Workshop", et mon premier problème avec l'épisode 6, c'est que je n'ai pas ressenti, mais vraiment pas, le stress et l'angoisse que l'approche de présenter la comédie aux futurs investisseurs peut entrainer. Je ne dis pas que la série aurait dû nous assaillir de rebondissements minables de dernières minutes, trop dramatiques et ridicules (ce qu'heureusement elle ne fait pas), mais je crois sincèrement que les personnages étaient suffisamment bons et creuser pour qu'ils se suffisent à créer cet état de stress. Il y avait aussi le petit coup du chauffage, rien d'extraordinaire, mais c'est typiquement le genre d'intrigues à la smash qui n'en fait pas des tonnes et qui rajoute ce petit côté réel que j'aime tant. Tout comme la prestation en demi-teinte : Jamais rien n'est parfait, et c'est sympa de voir qu'aussi talentueuse est l'équipe, en 2 semaines, elle ne réussit pas tout du premier coup ! D'ailleurs, la chute de Karen m'a fait rire, et c'est vrai qu'un peu d'humour parfois, ca fait du bien. Ca manque un peu l'air de rien.

Autres intrigues qui m'a emballé qu'à moitié, c'est celle d'Ivy et son rhume. J'ai eu ce sentiment que cette histoire n'a été que survolée, et que les scénaristes auraient pu s'investir d'avantage. Pas dans le rhume, mais dans sa prise de médicament. Après, il était peut-être trop tôt, et ce n'est pas peut-être pas plus mal de s'en être arrêté là (trop rapide, pas assez crédible) mais je suis persuadé que cette histoire sera traité plus tard. Ou alors je pars dans mon délire, tout seul, et que ce rhume ne servait en faite qu'à nous faire croire dans la possibilité de Karen à prendre la place d'Ivy. Si au début, je voulais que Karen ait le big rôle, je me ravise de plus en plus. Ca arrivera, tôt ou tard, mais je ne suis pas sur que Karen ait les épaules pour se rôle ou que le personnage ait le charisme nécessaire. Elle chante divinement bien (à la bare Mitzvah ou au studio d'enregistrement), mais elle commence à devenir un peu creuse/plate.

Du côté des autres personnages, je n'aime pas du tout la relation entre Mike et Julia. Certaines scènes sont assez belles, les acteurs sont formidables, mais c'est tout simplement l'histoire en elle-même qui me déplait. Alors je suis tout simplement content que la décision finale, bien introduite, est de virer Mike. J'ai un peu peur quand même que cette histoire ne se terminera pas aussi facilement. Smash a quand même le vilain défaut d'emprunter assez facilement des schémas vus et revus. Je pourrais aussi citer le cas de la maman d'Ivy qui n'est autre qu'une ancienne star et qui laisse dans l'ombre sa fille. Toute cette histoire manquait cruellement d'un sens nouveau. Je ne sais pas si Bernadette Peters a un quelconque statu important aux Etats-Unis mais vivement l'arrivé d'Uma Thurman. Surtout que la prestation de Bernadette n'a rien d'extraordinaire, et que la scène où tout le monde semble ému était légèrement ridicule.

Rien de bien intéressant du côté de Tom et son copain, si ce n'est que j'aime beaucoup l'avocat et que j'ai un peu peur qu'il disparaisse au profil de Sam, que je n'aime pas des masses. Donc je vais me contenter de voir ce qu'il se passe avant de critiquer. Et puis il reste Eileen que j'aime toujours, et sa petite virée dans un bar m'a amusé, tout comme son petit flirt, mais l'ombre d'Elis est là,  et j'ai très peur de ce qu'il pourra manigancer et ce qu'il pourra lui faire.

Des épisodes dans la lignée des premiers. La présentation du Workshop aurait pu être un bon élément pour ajouter un peu de tension, mais il en a était autrement. La série a ses défauts, mais heureusement, ses qualités; et mes reproches comme les choses que j'apprécie restent les mêmes.