Desperate Housewives [s08e04]

School of Hard Knocks

Il y a des épisodes dans Desperate Housewives où les intrigues prises une à une sont plutôt sympas, mais l’épisode dans sa globalité est moyen ; et d’autre fois où l’épisode est bon, mais avec des intrigues moyennes. Ce quatrième épisode tend plutôt vers la première solution, et on aimerait tellement avoir un bon épisode avec de bonnes intrigues.

Ce n’est pas le retour de Danielle qui va faire remonter le niveau de la saison. On est content de retrouver le personnage. Non, on a pas oublié les enfants de Bree, et on est nostalgique des premières saisons où ils en faisaient voir de toutes les couleurs à leur mère. Ca n’a plus rien à voir 6 ans plus tard. Même Benjamin n’a aucun rôle et on a complètement oublié l’histoire de la fausse grossesse et les relations qui en sont découlés. En plus, je ne sais pas pour vous, mais j’ai trouvé Joy Lauren plus que mauvaise, et son histoire était assez prévisible et pas franchement drôle. Pas de traces de Chuck du coup, à part 30 secondes à la fin pour nous faire croire que l’intrigue va enfin avancer un peu.

L’histoire de Lynette est plutôt classique. Mais ca devait arriver un jour ou l’autre, autant bouclé l’intrigue tout de suite. Tom voit quelqu’un. C’est sympa sans être hilarant, assez prévisible, mais Felicity Huffman et Vanessa Williams sont de très bonnes actrices et ca reste donc agréable à regarder. Lynette m’a même fait de la peine à la fin quand elle se rend compte qu’elle ne pourra peut-être pas sauver son mariage.

Gaby de son côté nous sert une bonne histoire. C’était assez classique et ca sentait le réchauffé. Susan est déjà passé par là, Lynette aussi, et on aurait dû nous servir ce genre d’histoire en saison 5 lorsque les enfants de Gaby faisaient leur apparition. Vaut mieux tard que jamais, mais quand même. C’était donc assez drôle, je n’ai pas rit aux éclats mais ce n’était pas ridicule ! On peut même s’attendre à de bonnes choses par la suite. Avec Gaby en présidente de l’association des parents d’élèves, on est en droit de s’attendre à de bons moments.

Pour finir, Susan joue plus dans le drame que dans la comédie en ce début de saison. Ca ne fait pas de mal au personnage. La révélation du secret à Mike n’a pas plus d’importances. Les remarques de Mike sont d’ailleurs assez cohérentes vu le passé du personnage, et j’avais vraiment peur que cela conduise à de grandes disputes. Ouf, la catastrophe n’est pas arrivée ! Susan, en l’absence de Carlos, se retourne vers ses premiers amours, la peinture. Fini les lapins, Susan va puiser dans ce secret qui la ronge pour peindre. Sans être extraordinaire, c’était plaisant et ca changé un peu de d’habitude. La petite crise d’hystérie de Susan n’était pas aussi inspiré que les autres fois, mais ca passait plutôt bien.

Aux abonnés absents, je décerne la palme au nouveau voisin. Je ne vais pas m’en plaindre, je ne l’aime pas, et encore moins l’acteur, mais du coup, on se demande si c’était vraiment utile de faire emménager un nouveau venu.

Joy Lauren fait partie des premières anciennes à refaire leur apparition dans Desperate housewives. L’intention était bonne, mais on aurait préféré son frère. On aurait même préféré Catherine et sa copine, et j’espère sincèrement que les scénaristes les gardent pour la fin. Le meilleur pour la fin comme on dit. Côté intrigue, c’est un peu comme la semaine dernière : Pas de grosses avancés, de petites intrigues sympathiques pour combler le vide. Fini les grosses story-lines (excepté le fil conducteur de la saison), et c’est bien dommage.

Guizmo