Grey's anatomy [s08e03]

Grey’s anatomy avait fait sa rentrée correctement sans être renversant. Ce troisième épisode continue sur sa lancée en étant sympathique mais pas super passionnant. J’apprécie toujours de passé du temps avec les médecins du Seatle Grace  mais je n’attends plus avec impatience leurs venues. Pour l’instant, ce n’est pas gênant, mais j’espère que la saison 8 retrouvera sa passion d’avant.

L’écriture est toujours soignée, les personnages toujours attachants et les acteurs toujours excellents. Le problème vient du fait que cette saison 8 n’a pas encore vraiment d’enjeux. Chaque histoire est plus ou moins cantonnée à un épisode et c’est bien dommage. L’erreur de Meredith, même si elle n’ait pas encore oublié au sein du couple, l’ait presque au sein de l’hôpital ; et le couple Christina/Owen vient de se réconcilier après l’avortement de Christina. Et mise à part ces deux intrigues, aucune autre n’a de continuité.

Cette fois-ci, les petits médecins font pour la première fois une chirurgie seuls et officiellement, en étant le chirurgien en chef et en devant diriger un bloc. Cela permet de retrouver des cas médicaux, à défaut d’être intéressants, qui sont plus sobres et humains, sans être émouvants non plus. Cette fois-ci, on n’a pas d’introduction des patients, ce n’était donc qu’une erreur dans le première épisode.

Le duo Christina/Teddy fait toujours des merveilles. Elles sont excellentes ensembles.  Christina m’a bien fait marrer avec les nouveaux internes, et le passage au bloc avec le regard de l’infirmière à la fin  est assez sympa ! Owen récupère le poste de chef de chirurgie (on prépare tranquillement la sortie du chef), et on a le droit à une Bailey en forme qui s’énerve contre lui, assez marrant aussi. Avery doit se contenter de regarder Sloan faire son opération, une histoire moins drôle que les autres avec une Arizona passablement chiante (faut être honnête). Callie fait ici de la figuration mais c’est mieux que Lexie qui n’apparait même pas. Derek et Meredith doivent travailler ensemble, ca ne marche pas des masses. Derek est toujours agaçant, j’aime toujours Meredith, et à la fin, un pas est franchis pour leur couple.

C’est par contre dommage que l’histoire des bébés ait disparus aussi vite. Quelques remarques sur Zola mais pas de trace d’elle, tandis que le bébé de Calie/Arizona/Marc est complètement passé à la trappe. Ces bébés auraient peut-être alourdit la série, mais ca reste dommages.

On en vient au duo April/Alex. Les scénaristes ont le don de m’énerver en ce qui concerne le personnage d’Alex. Après le faire passer pour un connard fini, l’épisode suivant tente toujours de le montrer sous un jour plus sympathique et plus vulnérable. Les autres médecins semblent avoir complètement oublié qu’Alex n’est qu’un con, et il le prouve ici encore avec April. Mais c’est pas de sa faute, il est stressé le petit. Ce n’est pas une excuse pour traiter April de la sorte, et celle-ci m’a agacé à vouloir le défendre encore. Mais elle, je veux bien lui pardonner.

 

Grey’s anatomy, du haut de ces 8 ans d’âge est toujours sympathique et agréable à regarder. On aime ses docteurs mais on aimerait que la série reprenne des risques et récupère des enjeux durables pour la saison, et le couple de Meredith ne peut pas suffire à çà !

Guizmo

---

Grey’s anatomy reprend tout doucement du poil de la bête mais ce n’est pas encore le niveau de la saison 7. Toutefois, on sent que les docteurs évoluent car on assiste à leur première opération solo.

La petite guéguerre entre le couple Shepard me prend la tête sérieusement ! Derek fait toujours la gueule pour un oui ou pour un non et manque de faire foirer l’opération solo de sa petite femme. Elle ne l’écoute pas et pour une fois ça lui réussit. Il est conscient que les erreurs de Meredith étaient dues à son besoin d’aider les autres et elle décide de quitter son service pour assumer les conséquences de ses actes. Elle dit que ne plus travailler avec lui va les réunir de nouveau mais je n’y crois pas trop. Ils seront toujours dans le même hôpital et c’est bête qu’elle quitte la neurochir. Mais bon on ne peut pas lui reprocher d’agir en adulte pour une fois.

Autre grand changement au Seattle Grace, la démission du Chief et Owen qui prend sa place. Bailey en colère contre Richard décide pourrir la vie d’Owen en faisant sa mijaurée. C’est sympa 2 minutes mais ça devient vite pathétique. Owen a toujours des problèmes de communication avec Christina mais ils se réconcilient…

Du côté de Kepner, elle se fait un peu entuber par Alex qui n’a personne pour sa récession intestinale et perd sa procédure d’ortho. Elle suit un peu les traces de Callie (qui a due signée pour un rôle pot de fleur dans la saison 8).En effet on l’a retrouve chef des résidents (bien que Callie avoue qu’elle fût totalement incompétente) et chirurgien ortho j’ai bien aimé cette corrélation et au fur et à mesure j’apprécie de plus en plus April.

Par contre Alex me tape sur le système. Exécrable avec les patients, les docteurs, les infirmières je n’ai qu’une envie celle de l’évincer. Nan mais sérieusement qu’est-ce qu’il fout là ?!

Je ne supporte plus sa tête, son air de con martyr. Ça ne lui a pas suffi de foutre la merde en balançant Meredith donc responsable de la démission du Chef ? Il faut en plus qu’il se la ramène.

 Passons maintenant du côté d’Avery, son rôle grandit de plus en plus même si dans cet épisode il se « dégonfle » à cause d’une Arizona particulièrement collante. Je n’ai toujours pas compris pourquoi elle a insisté pour que Mark fasse l’opération alors qu’il en était capable. En plus de ça , il a été adorable avec la mère du bébé, il ne méritait donc pas ce qui lui est arrivé.

 J’ai bien apprécié le passage où Cristina traumatise les nouveaux internes avec l’interrogatoire sur l’appendicectomie étant donné qu’elle-même ne se souvenait plus des étapes de l’opération. Arrivé dans la bloc , elle s’aperçoit que Teddy non plus ne s’en souvient plus ! Grand moment !

 

En résumé, la saison 8 de Grey’s Anatomy est d’emblée sympathique mais se centre sur quelques personnages et laisse les autres de côté. C’est parfois bien dommage

Pepsi